Lost identities.

Floues, granuleuses, parfois indéchiffrables ou abimées,
Les images présentées ici sont issues d’un processus lent, fragile, aléatoire, souvent imprévisible.
Leur support — vieux cartons jaunis, tachés, versos d’anciennes photos d’anonymes — porte déjà les traces du temps.
Chaque photographie est un geste suspendu, entre hasard et mémoire…
Volontairement hors du temps, elles effacent les repères pour ne laisser que des traces: des silhouettes, des gestes, des fragments de mémoire visuelle.
À travers cette confusion volontaire, j’interroge la permanence de l’image face à l’effacement des identités.
Les noms se perdent, les histoires se taisent. L’image subsiste, mais elle ne raconte plus rien.